




Première sortie pour le masque de Corneille, réalisé les jours précédents à base de carton et de plâtre. La coreille est l’oiseau omniprésent au quartier. Il partage la, scène avec les pigeons et les pies.
Les corneilles, des animaux mal-aimés et dénigrés, qui développent pourtant des comportements étonnants qui témoignent d’une intelligence exceptionnelle et d’une vie familiale insoupçonnée
En cours de lecture pour creuser le sujet :
Nettoyage intégrale de la première scène potentielle repérée dans le quartier, au coeur du projet Cabane originel, à l’exception de quelques plantes rebelles et bienvenues.
Le tout en vue d’échauffements ou d’évènements à venir.
Pour l’occasion, nous décidons de rebaptiser le spot Santa Lucia.
Disposer des cartels explicatifs pour mettre en lumière ces œuvres ignorées – voilà notre démarche. Un questionnement sur les frontières entre le beau et le laid, une invitation à reconsidérer le regard que nous portons sur notre environnement et les déchets qui l’habitent.
Ces compositions fortuites, fruits du hasard et de l’indifférence, nous interpellent. Elles nous rappellent que la beauté peut surgir là où on ne la cherche pas, que l’esthétique se niche parfois dans l’aléatoire et l’impensé.
En redéfinissant ces fragments du réel comme objets d’art, nous ne transformons pas seulement leur nature – nous modifions fondamentalement notre perception. Ce n’est plus un déchet, mais une œuvre; plus un accident, mais une composition.
Ces cartels ne restent pas longtemps en place, souvent détruits ou jetés en même temps que les déchets en questions.
D’autres fois, les oeuvres ont même disparues avant l’arrivée de leurs cartels.