Participation au Festival MIAM #5 organisé par LOLAB dans le Jardin du 38 Breil. Dans le cadre du projet CABANE, Sofian Jouini a présenté sa pièce Jedeya et Guillaume Bariou et Audrey Bodiguel ont installé un plateau radio éphémère pour Fréquence Cabane, la webradio du projet.
C’est autour d’un four taboun et d’un rituel de panification que se joue Jedeya. Les gestuelles qui composent la pièce sont des distorsions, morphing et fractions de gestueles paysannes issues de la culture du blé. Gestuelles recueillies auprès de vieilles femmes d’Afrique du Nord et du Finistère. Le dénouement de la pièce se fait autour et grâce à l’aliment convivial et civilisateur qu’est le pain.
La confiture Cassis/ fleur d’Hibiscus- Recette de souvenirs d’enfance
On a tous des souvenirs d’enfance autour d’une gourmandise faite maison par une tante, une grand-mère ou un proche. Ces choses qui marquent la mémoire gustative et qui au moindre coup de mou, nous permettent en une seule bouchée d’être regonflé à bloc.
Cette recette de confiture, je la tiens de mon arrière-arrière-grand-mère, qui elle-même l’avait apprise auprès de missionaires argentins évangelistes au Sénégal.
Vous me direz, mais que viens faire le cassis en Sénégal ??
Et effectivement tout ça c’est de la flute,
Les fleurs d’hibiscus sont un reste de Bissap que nous avons fait pour le concert de Strato Dan et Cécile Jarsaillon à l’arrière du Restaurant Intergénérationnel du Breil auquel nous avons ajouté des cassis qui poussent dans le parc Méliès en bord de terrasse de ce même restaurant (RIG).
Il faut 1,250kg de matière, ici 750 grammes de cassis et 500 grammes de fleurs d’hibiscus bien lavées (enlever le sable) et hachées finement. Aux fruits et fleurs on ajoute 1 kg de sucre de canne blond et on met le tout dans une casserole à feu doux.
On mélange de temps en temps,
Lorsque des bulles couleur rubis apparaissent, soit à peu près au bout de 50mn-1h de cuisson, il faut stopper la cuisson et mettre en pot.
Les pots stérilisés hein et puis on laisse un peu de marge entre la confiture et le couvercle, on ferme et on retourne. Pour la mise sous vide.
Rencontre au sommet entre un des pionniers du rock nantais, ancien membre des Devils, premier propriétaire d’une fender stratocaster à Nantes et habitant du Breil, et Cécile Jarsaillon, musicienne et plasticienne, notamment membre de Vison et de Parcours Santé. Plus de photos et vidéo à venir !
Cette fiction est une reprise de la légende de la secte des Assassins dirigée par « le vieux de la montagne » Hassan ibn Al Sabah. Cette secte était connue pour effectuer des assassinats politiques et ses disciples avaient la réputation infondée de consommer le cannabis pour ses vertus spirituelles d’élévation. En fait c’est une confusion entre Assas (gardien) et Hashish (herbe) faite par un voyageur étranger qui est à l’origine de cette légende.
Cette histoire a donc été écrite en discussion avec l’IA Claude 3.5 sonnet en reprise d’une histoire peu satisfaisante initiée avec Chat GPT.
Voici un lien vers la source wikipedia, l’original soundtrack de la fiction « les exaltés de Firdaws » ainsi que le document pdf.
Première sortie pour le masque de Corneille, réalisé les jours précédents à base de carton et de plâtre. La coreille est l’oiseau omniprésent au quartier. Il partage la, scène avec les pigeons et les pies.
Les corneilles, des animaux mal-aimés et dénigrés, qui développent pourtant des comportements étonnants qui témoignent d’une intelligence exceptionnelle et d’une vie familiale insoupçonnée
Dans un coin caché du parc Melies, un jardin. Dans ce jardin, une rencontre avec Rémi, co-gestionnaire du lieu (avec André et Antonio). Après moultes discussions et plusieurs passages nous décidons de laisser quelques traces dans ce jardin. Un nid à l’entrée, une allée d’osier, quelque fougères. Et nous y projetons un thé dansant ou une guinguette.
Nettoyage intégrale de la première scène potentielle repérée dans le quartier, au coeur du projet Cabane originel, à l’exception de quelques plantes rebelles et bienvenues.
Le tout en vue d’échauffements ou d’évènements à venir.
Pour l’occasion, nous décidons de rebaptiser le spot Santa Lucia.
Disposer des cartels explicatifs pour mettre en lumière ces œuvres ignorées – voilà notre démarche. Un questionnement sur les frontières entre le beau et le laid, une invitation à reconsidérer le regard que nous portons sur notre environnement et les déchets qui l’habitent.
Ces compositions fortuites, fruits du hasard et de l’indifférence, nous interpellent. Elles nous rappellent que la beauté peut surgir là où on ne la cherche pas, que l’esthétique se niche parfois dans l’aléatoire et l’impensé.
En redéfinissant ces fragments du réel comme objets d’art, nous ne transformons pas seulement leur nature – nous modifions fondamentalement notre perception. Ce n’est plus un déchet, mais une œuvre; plus un accident, mais une composition.
Ces cartels ne restent pas longtemps en place, souvent détruits ou jetés en même temps que les déchets en questions.
D’autres fois, les oeuvres ont même disparues avant l’arrivée de leurs cartels.